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Au milieu des champs d’Eeklo, en Flandre orientale, se trouve la ferme de la famille Matthys. Une ferme comptant 135 vaches laitières qui produisent collectivement environ 1,4 million de litres par an. En collaboration avec Friesland Campina, ils pratiquent le pâturage à la ferme.
En 2015, ils ont investi dans une nouvelle étable pour les vaches. L’étable contient deux robots de traite qui assurent la traite des vaches trois fois par jour. En outre, le choix s’est porté sur la construction d’un plancher complet avec des glissières pour le fumier. Le choix d’un racleur de fumier qui racle le lisier frais toutes les heures et demie était délibéré. Outre le confort des animaux, le digesteur de poche a été la force motrice. « Le fumier frais est extrêmement utile dans le processus de production d’énergie. Dans le cas contraire, il faut savoir qu’une grande partie du potentiel de biogaz est perdue. »
Depuis 2015, la famille Matthys utilise une installation de 9,7 kW. « À l’époque, je n’avais pas 135 vaches et une installation plus petite convenait donc mieux. Aujourd’hui, une installation de 22 kW serait tout à fait envisageable. »
Compte tenu des prix élevés de l’énergie, l’agriculture circulaire est de plus en plus considérée comme l’avenir. Joeri en est également convaincu. « Avec le nombre de vaches que j’ai ici, je pourrais installer une plus grande centrale. L’électricité et la chaleur produites par la centrale sont entièrement utilisées pour le fonctionnement de la ferme. « Le grand avantage est que l’approvisionnement en énergie est constant. Avec les panneaux solaires et l’énergie éolienne, il y a plus souvent des moments où l’on ne peut pas produire d’énergie.
Le toit de mon digesteur n’est pas isolé, comme c’est le cas pour la plupart des installations Biolectric. Malgré cela, j’économise déjà plus de 2/3 de ma consommation d’énergie par an. En fait, ma consommation est d’environ 80 MW par an et l’installation représente environ 60 MW de cette consommation. En outre, le digestat qui me reste après le processus de digestion est plus facile à appliquer et agit plus rapidement sur le sol.
En termes d’entretien, tout est facile à combiner avec le travail quotidien de la ferme. « En ce qui concerne la maintenance en général, je n’ai pas beaucoup de travail. Chaque jour, je passe 5 à 10 minutes à vérifier l’installation. Et toutes les 400 heures, je change l’huile du moteur une fois. Pour ce que j’économise en énergie et en coûts de fumier, cet investissement en temps est plus que rentable. »
La technologie a fait ses preuves dans l’exploitation depuis plus de 7 ans. Entre-temps, l’investissement a été entièrement récupéré. « Si je devais refaire le même choix, je n’hésiterais certainement pas. »
